Médicaments et solutions de santé pour une vie plus saine – chaque jour

Rien que par leur capacité à concevoir des enfants, les femmes sont touchées par des maladies différentes. Avec la ménopause, elles vivent par la suite une modification profonde de l’équilibre hormonal qui se répercute sur l’ensemble du physique et du psychisme féminins. C’est pourquoi les femmes ont toujours eu besoin de spécialistes et de thérapies spécifiques.

Les femmes ne sont pas seulement atteintes de maladies «propres», elles présentent également des symptômes et des évolutions spécifiques dans le cas de maladies non spécifiques au sexe, comme un infarctus, qui provoque chez les femmes d’autres symptômes atypiques et ne peut donc être détecté que rarement ou très tard. Le fait de ne pas connaître ces différences peut avoir des conséquences fatales.

En raison de leur constitution physique différente et de leur métabolisme spécifique, les interventions médicamenteuses doivent être davantage orientées vers les femmes que par le passé. Ce constat s’impose heureusement de plus en plus depuis quelques années, aussi bien dans la recherche sur les médicaments que dans les soins médicaux quotidiens.

Elles ont par exemple une alimentation plus équilibrée, mais ont tendance à faire moins d’exercice que les hommes et travaillent principalement dans d’autres professions. Ces différentes conditions de travail et de vie attirent actuellement de plus en plus l’attention de la science médicale – également dans le but de mieux soigner les femmes qu’auparavant.

Les femmes occupent une fonction centrale dans le système de santé: elles sont la pierre angulaire de la sensibilisation à la santé des enfants, des partenaires et des parents. Ce sont surtout elles qui surveillent les symptômes de leurs proches, qui gardent un œil sur les rendez-vous médicaux et qui gèrent la santé de la famille dans son ensemble. Elles assument ce rôle en tant que «gestionnaires de famille», mais sont également plus conscientes de la nécessité de la prévention en matière de santé – un atout spécifique au genre qui est bénéfique dans les pays industrialisés et souvent nécessaire à la survie dans les pays en développement.

Mais pour les femmes elles-mêmes, cette fonction supplémentaire cruciale sur le plan social entraîne également un niveau de stress généralement plus élevé. Le fait que cette responsabilité puisse engendrer une charge dangereuse pour la santé doit être pris en compte, surtout en période de pandémie mondiale. À nouveau, ce sont surtout les femmes qui, en tant que gestionnaires de la famille, relèvent d’énormes défis organisationnels et supportent bien souvent le poids principal de la crise.

Les biosimilaires sont des alternatives moins coûteuses aux médicaments dits biologiques, c’est-à-dire fabriqués par génie génétique, qui élargissent souvent considérablement l’éventail des options de traitement, en particulier pour les maladies graves. Alors que les médicaments habituellement utilisés sont constitués de structures moléculaires relativement simples, les médicaments biologiques sont composés de protéines qui présentent une structure complexe et qui sont produites à grands frais par des organismes vivants tels que des levures ou des bactéries.

Les biosimilaires ont été développés dans le but de rendre ces nouvelles options thérapeutiques plus largement disponibles. Selon un rapport d’experts de l’Institut d’économie de la santé (WIG) de Winterthur, l’utilisation accrue des biosimilaires en Suisse pourrait réduire considérablement les coûts des médicaments pour l’assurance maladie obligatoire. Le potentiel d’économie est estimé jusqu’à 100 millions de francs sur trois ans pour six des principales substances actives.[1]

[1] Zürcher Hochschule Für Angewandte Wissenschaften – 200304-biosimilars-in-der-schweiz.pdf (zhaw.ch) Consulté le 05.09.2023

Les génériques et les biosimilaires sont tout d’abord des alternatives aux médicaments originaux. Cependant, alors que les principes actifs d’un médicament générique sont largement identiques à ceux du produit de référence, les biosimilaires leur sont similaires, mais pas identiques. La raison: il s’agit d’alternatives aux substances actives produites à partir d’organismes vivants. C’est pourquoi ils sont soumis à un différent processus de validation, au cours duquel ils doivent montrer qu’ils ne présentent pas de différences cliniquement pertinentes par rapport au produit de référence en termes de sécurité, de pureté et d’efficacité. Le but de cette vérification est donc de prouver que l’effet du biosimilaire est comparable à celui du produit de référence.